Le TDM, c'est LE rendez-vous de réputation internationale dans le petit monde du canicross. Le défi consiste à enchainer une dizaine de courses étalées sur une grosse semaine sur les pentes raides des massifs de l'Oisans dans les Alpes.
L'évènement rassemble chaque année 150 participants venus de toute l'Europe, auxquels nous nous sommes joints en "touristes" avec Koumba pour prendre part à quelques étapes.
Petit Blast qui n'a pas encore l'âge requis s'est contenté de regarder ses aînés afin d'en prendre de la graine pour l'année prochaine.
Notre arrivée à Oz en Oisans (point de départ de l'épreuve) nous a offert la vision surréaliste d'une station de ski transformée pour l'heure en gigantesque campement nomade de coureurs atypiques accompagnés de leurs meutes de chiens, sous les regards ébahis de quelques touristes de passage.
On s'est tout de suite sentis bien ...
Quelle émotion bizarre que de se retrouver dans un endroit géographique si précis, au cœur d'un microcosme d'individus venus des quatre coins de l'Europe, et partageant des passions et des modes de vie si singuliers.
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Bref, pour nous mettre dans le bain, le ton a été donné dès le dimanche matin avec la montée de l'Alpette.
En gros, le parcours nous invite à prendre les pistes de ski à l'envers, c'est dire du bas vers le haut !
5km ça parait peu ... mais avec un dénivelé de 650m ça fait mal.
La redescente vers la station en télécabine avec les chiens restera un superbe souvenir.
Aux avant-postes on retrouve des tracteurs de type Greyster ou Braque.
Avec Koumba on attend notre tour dans la deuxième vague de départ.
Pas toujours des plus motivée mais contente d'être là, Koumba s'est surtout illustrée devant les flashs en tout début et en toute fin de course.
KOUMBA :
Après une année bien chargée et quelques beaux bébés, ma petite pépette n'a eu que peu de références en canicross cette saison (2 courses seulement). J'ai donc cherché à ce qu'elle se fasse plaisir avant tout, même lorsque pendant la course elle passait du temps dans mes chaussettes au lieu se tendre dans le harnais.
Bien entendu, on pourrait invoquer la chaleur harassante pour une bête à poils comme le briard, ou encore la supériorité génétique des races de chiens courants ...
Au final je retiens surtout les quelques petits moments de bravoure dont m'a gratifié ma chienne, et lui suis reconnaissant de m'avoir simplement accompagné avec tout son dévouement.
BLAST :
En marge de l'épreuve, le petit costaud a déroulé ses premières foulées en traction dans le harnais.
Le gaillard est déjà très puissant, et on sent qu'il a envie de bien faire. A nous de jouer pour entretenir la flamme et maîtriser son explosivité.