Les histoires de Koumba, Blast, Beauty ... et des petits briards nés dans nos mains

... Les histoires de Koumba, Blast, et des 6 petits briards qui ont vu le jour dans le creux de nos mains.

jeudi 15 août 2013

TDM - Auris - Etapes 8, 9, 10 et 11

La 7e étape de la Grave ayant été annulée suite aux orages de la nuit de mercredi à jeudi, chiens et coureurs ont pu s'octroyer une journée de farniente bien méritée.

Le parcours prévu à la Grave après le déluge.

Le premier opus de ce dernier we à Auris étant la nocturne, le repos cumulé depuis l'étape du mercredi à Allemont a été de plus de 48h.
Peggy jugeant cette récupération suffisante a décidé de tout miser sur Blast pour les 4 dernières courses.

C'est donc logiquement que je me suis aligné sur ces 4 derniers départs avec une Koumba fraiche et pimpante.

Le campement à Auris.

Auris 1 : La nocturne 4,8 Km

L'étape cauchemard pour Peggy qui s'est retrouvée dans le noir après seulement 3mn de course (batteries de frontale à plat !). La pauvre a rejoint l'arrivée fort heureusement sans blessure, en s'accrochant tant bien que mal aux concurrents qui la doublaient.

De notre côté avec Koumba, on s'est contenté d'une course bucolique à petite foulée. La mémère comme à son habitude n'ayant aucunement l'intention de tendre la ligne.

Auris 2 : Les Côtes 7 Km

La nuit a été courte, et il n'a pas été facile de remettre les organismes en marche pour ce départ matinal.

Suite à sa mésaventure de la veille, j'ai été amené à prendre le départ 2mn avant Peggy : scénario que nous espérions éviter.

Avec une Koumba dans mes chaussettes et des mollets déjà bien raides, Peggy et Blast n'ont pas tardé à nous fondre dessus !
Bien entendu, le gros Blast n'a pas souhaité doubler ... après quelques minutes de cacophonie, je me suis décidé à me stopper sur le bas côté. Ce coquin ne s'est décidé à reprendre le travail qu'une fois hors de vue.

Auris 3 : Les paravalanches 3,8 Km

Deuxième étape de la journée du samedi consistant en un sprint d'un peu moins de 20 minutes.

Encore une fois j'ai du prendre le départ quelques minutes avant Peggy, qui après 2 contre-performances n'avait plus vraiment droit à l'erreur pour espérer conserver sa 13e place.

Au coup de sifflet j'ai imploré le ciel afin que ma Koumba se rue dans son harnais pour éviter l'inéluctable remontée de nos poursuivants ... sans effet !
Je m'étais résolu à nous dissimuler dans un fourré dès que le duo Peggy/Blast serait en vue, lorsque soudain nous furent repris par une autre concurrente et son Weimar.
Contre toute attente et manifestement par méprise, cette cabocharde s'est mise en tête lui coller le train !!!

A partir de là Koumba s'est mise en route et m'a livrée une course sans faute jusqu'à l'arrivée.

Le parcours relativement court n'a donc pas donné l'occasion à Peggy et Blast de nous remonter. Ces derniers ont réalisé un bon temps leur permettant d'aborder la dernière étape du lendemain avec 1 mn et 30 sec d'avance sur leurs poursuivants au classement du TDM.

Auris 4 : La dernière 7,5 Km

Dernière étape à déguster jusqu'au dernier mètre, avec une longue descente technique puis une remontée interminable sur 450 m de dénivelé positif.

Le départ a été donné par vagues au bas des pistes de ski. Peggy jouant le chrono s'est positionnée sur la ligne avec un Blast faisant des bonds, surexcité par le vacarme des aboiements et la tension du départ. 
Avec Koumba on est resté un poil en retrait pour savourer le spectacle.

Au coup de sifflet, toute la horde de concurrents s'est élancée à l'assaut de la piste. Les clameurs ont laissé place au grondement continu de nos foulées sur sol.
Au milieu de la mêlée j'ai levé la tête ... en haut de la pente j'ai aperçu Peggy et Blast virer sur la gauche pour entamer la descente à travers le village d'Auris. J'ai compris qu'ils étaient partis pour livrer une superbe course.

Avec ma Koumba on avait prévu de fournir un effort mesuré afin de prendre le temps de profiter une dernière fois de cette vue magnifique sur la barre des écrins et le sommet de la Meije.
Après que le cortège de concurrents se soit étiré, je m'attendais à ce que la mémère coupe son effort pour se placer à mon pied gauche comme elle sait si bien le faire.
Bien au contraire, cette Koumba décidément imprévisible s'était mise en tête d'attaquer l'étape sur un train d'enfer.
Trop content de la redécouvrir motivée, je n'ai pas tenté de freiner l'allure. Nous avons dévalé les 3 premiers kilomètres de descente à toute vitesse, manquant de chuter à plusieurs reprises.

Arrivés à mi-étape j'ai plongé la dame malgré elle dans un bac à eau pour la rafraichir un peu. Il faut dire que les fortes chaleurs n'avantagent pas les bêtes noires à poils longs !
Ce petit coup de fouet lui a permis d'en remettre une couche pour m'aider dans les premiers raidillons d'une terrible montée.
Koumba a tenu pendant quelques minutes encore avant de s'essouffler, et a fini par se ranger épuisée à ma hauteur. Emu par son travail,  je l'ai félicitée longuement ... elle venait de m'offrir tout ce qu'elle avait.
On a regagné le sommet comme on a pu, partageant amicalement notre souffrance avec les autres concurrents à notre hauteur. Quelle formidable aventure ce TDM !!!

De leur côté, Peggy et Blast ont mené une course magnifique nous devançant de plus de 5mn à l'arrivée.

 Blast et Falco qui en finissent ensemble.

Koumba et moi-même pétillant de bonheur.

Au final, Peggy boucle l'intégralité du Trophée des Montagnes en 6h 46mn 26sec, se plaçant 13e senior féminine et 80e au général sur 150 participants.

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